Les rencontres du learning #5

Quand les feuilles des arbres se parent de belles couleurs d’automne, pour la plupart des  dirigeants c’est le Top départ des débats budgétaires.

Quels managers affectionnent ce processus budgétaire aux rituels immuables ? Réunions chronophages, justifications du passé plutôt que préparation du futur, retours d’expériences avec peu d’effets d’apprentissage et la magie des tableurs Excel où tout est possible.  Et toujours cette petite voix qui résonne « Faire plus avec moins » répétée à tous les niveaux de l’organisation.

Le learning, à l’image des autres « lignes » du compte d’exploitation est au cœur de ce débat avec la question permanente  sur sa place dans l’entreprise : est-il traité comme un levier de performance ou comme un centre de coûts voire variable d’ajustement budgétaire ? Les procédures budgétaires toujours plus sophistiquées exigent un « business case » convaincant pour tous les  investissements. Par exemple, la négociation des prestations de for-mation revient de plus en plus à des acheteurs indépendants du service learning.

Pour l’équipe formation, le leitmotiv n’est pas nouveau. Elles doivent faire face à un double enjeu : celui de développer des actions inno-vantes avec des ressources financières tou-jours plus contraintes.

Qu’il s’agisse de la réforme de la formation pro-fessionnelle en France, ou du budget alloué au learning en entreprise, tous les membres sont unanimes : « Avec moins de budget mais des besoins en formation qui augmentent, la pro-fession doit trouver des solutions innovantes pour investir autrement. »