Les rencontres du learning #6

• Les managers, aiment-ils le Learning ?
• Peut-on parler d’une histoire d’amour entre le manager et le Learning ?

En tout cas, si c’est une histoire d’amour, elle semble être bien paradoxale.

Quand on interroge les managers sur l’importance du Learning pour l’entreprise, la plupart d’entre eux reconnaîssent son importance, mais la réalité est bien plus complexe.

Même s’il reste encore des dirigeants et managers à convaincre que le Learning est un levier de croissance, beaucoup d’entre eux en sont déjà persuadés. Pourtant, les investissements financiers et humains ne suivent pas toujours. Et il ne s’agit pas exclusivement des moyens, il s’agit également de l’implication des managers dans le Learning. 

Comment l'expliquer ?

Selon les participants, la réponse ou en tout cas une partie de celle-ci, réside dans la double contrainte devant laquelle se trouve le manager. 

Dans les organisations d’aujourd’hui, les enjeux tournent autour de prévoir l’imprévisible, réaliser l’irréalisable, contrôler l’incontrôlable. Ils se traduisent souvent par des demandes parado- xales posées aux managers. On leur demande à la fois : d’être autonomes mais soumis, créatifs mais réalistes, de décider seuls mais sans prendre de décision, d’être présents au bureau mais d’accompagner les équipes sur le terrain, de  faire plus mais avec moins…  Le  paradoxe sévit dans tous les domaines de l’entreprise même le Learning.

Face à quels paradoxes se trouve confronté le manager dans sa relation avec le Learning ?  

Les participants ont soulevé trois situations paradoxales sur lesquelles ils ont débattu pour trouver les moyens de dépasser les contraintes :

• Comment encourager les managers à allouer du temps aux formations alors que la priorité est au business ?
• Comment rendre la formation attractive alors qu’elle est obligatoire ?
• Comment faire pour se développer en autonomie alors que le développement est fait avec un tiers et avec l’aide des autres ?